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🙈 Ces frais cachés qui sabotent vos investissements
... et comment les éviter 🙅


Hello 👋 c’est Hervé Clemenceau, auteur de Abondance 360™️, la 1ère newsletter francophone dédiée à l'éducation financière et aux finances personnelles pour les professionnels de la Tech (Software, IT, Conseil)
C’est la 3ème édition de la newsletter envoyée toutes les 2 semaines, le jeudi
Vous y découvrirez un ensemble de ressources gratuites que je crée moi-même, ainsi que des analyses et des points de vue que je partage. Toutes les éditions sont archivées sur le site web pour celles et ceux qui souhaitent revenir sur un thème abordé précédemment
Pour rendre la lecture de cette newsletter encore plus interactive et adaptée à vos préférences, j’ai introduis une innovation : l’interview dynamique générée par IA. Tout au long de la newsletter, ce concept vous offre la possibilité de choisir votre mode de consommation de l’information : en lecture classique ou en audio augmenté, avec une interview conçue à partir du contenu que j’ai rédigé moi-même et qui apporte une perspective plus large aux sujets abordés. Le résultat est bluffant, bien qu’il reste quelques ajustements à peaufiner. Grâce à l’IA, vous pouvez ainsi choisir d’explorer les sujets traités sous un angle vivant et immersif !
Si l’on vous a transféré cette édition et que vous souhaitez vous inscrire, c’est ici
📔 Au programme de cette troisième édition :
📰 Les 3 actualités éco invest de la quinzaine qu’il ne fallait pas louper
🤔 Insights : Ces frais cachés qui sabotent vos investissements
🎬 Vidéo : Découvrir Finary, un outil de suivi et d’analyse patrimoniale
📚 Question d’un abonné : Karine, Directrice de Projets, Financer un tour du monde

💰 Réévaluation du barème de l’impôt sur le revenu
Comme lors de chaque budget, les tranches d’imposition ont été ajustées pour tenir compte de l’inflation. La revalorisation finale est de 1,8 %. À revenu égal, vous paierez un peu plus d’impôt que ce qui était envisagé. Même si on ne parle, au maximum, que de quelques dizaines / centaines d’euros, on peut regretter l’absence d’un plan de rationalisation des dépenses de l’Etat. Voici le nouveau barème détaillé
✈️ Prendre l’avion coûtera (un peu) plus cher
Le projet de loi de Finances 2025 adoptée via 49.3 (RIP Michel B.) a également prévu d’augmenter la taxe de solidarité sur les billets d’avion. À titre d’exemple, le tarif de cette taxe passera de 2,63 euros à 7,40 euros pour un billet en classe économique d’un vol vers la France ou l’Europe. J’en profite pour vous partager une appli absolument indispensable que j’utilise pour optimiser mes déplacements : Rome2Rio
🧢 Make CAC 40 Great Again
L’indice parisien a retrouvé son niveau d’avant dissolution de l’Assemblée Nationale en juin 2024, en remontant au-dessus des 8 000 points. L’indice parisien est en hausse de +10% depuis janvier, grâce notamment aux bons résultats du secteur bancaire et du Luxe. La trumpissime progression des indices US promise ne s’est pas encore matérialisée : le Nasdaq ne progresse que de 1,25% tandis que le S&P 500 atteint péniblement +2%. C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens … attendons de voir si la tendance se confirme !

Investir est une décision stratégique pour faire fructifier son patrimoine. Mais savez-vous que les frais associés à vos investissements peuvent réduire considérablement vos gains ? Sur le long terme, leur impact peut être colossal. Il est donc essentiel de bien comprendre la nature de ces frais, à en mesurer leur influence et à découvrir des moyens efficaces pour les réduire
🔎 Comprendre les frais qui grèvent vos rendements
En France, les émetteurs de produits financiers sont tenus par la réglementation de fournir un document appelé Document d’Informations Clés pour l’Investisseur (DICI) qui détaille notamment les frais associés au produit. Toutefois, ce document est souvent conçu pour décourager les épargnants (très peu le lisent, et pourtant) : les frais y sont volontairement présentés dans de longues listes techniques, noyés dans le jargon financier, ou inscrits en petits caractères difficiles à repérer. Cette présentation peu accessible dissuade de nombreux investisseurs d’analyser en détail les coûts, alors qu’une lecture attentive peut révéler des frais élevés ou cachés qui grèvent considérablement la rentabilité à long terme

Extrait du DICI de l’assurance-vie BNP PARIBAS “MULTIPLACEMENTS 2” présentant l’impact des frais sur le rendement final pour un placement initial de 10 000 EUR
De manière schématique, on peut retenir que les frais d’investissement se divisent en deux grandes catégories :
👀 Les frais liés aux supports d’investissement
Les supports d’investissement (les produits financiers pour simplifier) incluent des frais spécifiques :
Fonds actifs : Il s’agit de solutions d’investissement gérées par des professionnels qui sélectionnent activement les actifs (actions, obligations, etc.) dans le but de surpasser un indice de référence ou d’atteindre un objectif de performance spécifique. Ces produits gérés activement affichent des frais élevés : 1,5 % à 3 % par an, auxquels s’ajoutent souvent 2 à 4 % de frais d’entrée ... ou encore parfois des frais de surperformance. On empile !
ETF (fonds indiciels cotés) : Un fonds passif est un produit d’investissement qui réplique la performance d’un indice de marché de manière automatique, sans intervention active de gestion. Ces produits passifs suivent un indice spécifique (ex : CAC 40, S&P 500) et coûtent beaucoup moins cher, avec des frais annuels autour de 0,3 %
Exemple chiffré :
Vous investissez 50 000 € pendant 20 ans avec un rendement brut de 5 % :
Fonds actif (2 % de frais annuels) : Capital final = 88 391 €
ETF (0,3 % de frais annuels) : Capital final = 124 677 €
👉 Différence : 36 286 € (+41%) en faveur de l’ETF, simplement grâce aux frais réduits alors que les deux produits peuvent inclure le même univers d’investissement et/ou s’appuyer sur le même indice

Extrait du DICI de l’assurance-vie BNP PARIBAS “MULTIPLACEMENTS 2” présentant les coûts récurrents prélevés chaque année selon la nature des supports investis
📩 Les frais liés aux enveloppes fiscales (assurance-vie vs PEA)
L’enveloppe fiscale dans laquelle vous placez vos investissements a un impact direct sur la rentabilité de vos investissements, principalement en raison des frais qu’elle engendre et des avantages fiscaux qu’elle offre. Par exemple :
Assurance-vie :
Frais d’entrée (jusqu’à 5 % en banque traditionnelle; 0% pour un courtier en ligne)
Frais de gestion de 0,8 à 2 % par an pour les contrats classiques (contre 0,3 à 0,5 % pour ceux en ligne)
▶︎ Avantage fiscal : cette enveloppe offre des avantages fiscaux après 8 ans (abattements annuels de 4600 € pour une personne seule ou 9200 € pour un couple). Elle permet aussi une gestion multi-supports, ce qui peut réduire vos frais si vous optez pour des unités de compte à bas coût comme les ETF
PEA (Plan d’Épargne en Actions) :
Frais de gestion néant en ligne; droits de garde et frais de tenue payants dans les banques traditionnelles (sans réalité en terme de service rendu à votre bénéfice)
▶︎ Avantage fiscal : Après 5 ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) s’appliquent. Cela augmente significativement vos rendements nets par rapport à un compte-titres ordinaire, où les plus-values sont taxées à 30 % (PFU)
Exemple chiffré :
Vous investissez 100 000 € via deux assurances-vie pendant 25 ans :
Assurance-vie classique (2,5 % de frais totaux) :
Capital à échéance = 205 000 €
Assurance-vie en ligne avec ETF (0,8 % de frais totaux) :
Capital à échéance = 290 000 €
👉 Différence : 85 000 € (+41%) uniquement à cause des frais de gestion
Un mauvais choix d’enveloppe peut donc alourdir les coûts ou vous exposer à une fiscalité plus élevée, réduisant fortement vos gains à long terme
📉 L’impact exponentiel des frais sur le long terme
On vient de le voir, les frais annuels, même modestes, peuvent avoir un effet disproportionné sur la rentabilité de vos investissements à long terme. Cela s'explique par le phénomène des intérêts composés, souvent décrit comme la « huitième merveille du monde ». Les intérêts composés permettent de faire fructifier votre capital de manière exponentielle en réinvestissant les gains, mais ce même mécanisme joue aussi contre vous lorsque des frais annuels viennent grignoter vos rendements
Chaque euro prélevé par votre intermédiaire est un euro qui ne fructifie pas pour vous !

Source : AMF - avril 2024
Lorsqu'un investissement génère des gains, ceux-ci sont réinvestis pour produire eux-mêmes des intérêts lors des périodes suivantes. Par exemple :
Année 1 : Vous investissez 1 000 € à un taux de 5 %. À la fin de l'année, vous avez 1 050 €
Année 2 : Vous gagnez 5 % non seulement sur votre investissement initial,(1000 €) mais aussi sur les 50 € d'intérêts gagnés la première année. Votre capital devient 1 102,50 €
Sur le long terme, ce mécanisme accélère considérablement la croissance de votre capital. C’est ce qu’on appelle aussi l’effet “boule de neige”
🔄 Les frais annuels inversent la logique des intérêts composés
Les frais annuels agissent comme une force opposée : chaque euro prélevé est un euro qui ne participe pas à la croissance future. Et plus les frais sont élevés, plus leur impact est amplifié au fil du temps
Exemple chiffré :
Vous investissez 100 000 € sur 30 ans avec un rendement brut annuel de 5 %.
Comparons deux scénarios :
Frais annuels de 2 % (fonds actif)
Frais annuels de 0,3 % (ETF)
Avec 2 % de frais :
Rendement net annuel = 3 % (5 % - 2 %)
Capital final = 235 185 €
Avec 0,3 % de frais :
Rendement net annuel = 4,7 % (5 % - 0,3 %)
Capital final = 394 150 €.
👉 La différence de 158 965 € (+67,5%) illustre l’impact cumulatif des frais sur 30 ans
💸 Pourquoi certains produits sont-ils si coûteux ?

Le millefeuille de frais, spécialité de votre banquier ou de votre (mauvais) CGP
Par expérience, les frais élevés sont très rarement justifiés :
Les fonds actifs : La promesse de « battre le marché » justifierait des frais de gestion élevés ? Moins de 10% des fonds dans la durée y parviennent réellement (voir l’étude SPIVA, référence en la matière)
👉Imaginez que vous payez un entraîneur personnel à la salle de sport (équivalent d’un gestionnaire de fonds actif). Cet entraîneur vous promet qu’en suivant son programme, vous deviendrez plus fort que la moyenne des autres membres (battre le marché). Cependant, malgré ses frais élevés, vous constatez que vous progressez au même rythme, voire moins vite, que si vous aviez simplement suivi un programme général disponible gratuitement (fonds passifs comme les ETF). Changez de salle !
Les commissions cachées : Les conseillers bancaires et certains CGP sont rémunérés via des commissions ou rétrocessions sur les produits qu’ils vous proposent ... sans vous en informer. Cela crée un conflit d’intérêts, car leurs recommandations ne servent pas toujours vos objectifs
👉 Vous entrez dans une boutique pour acheter un canapé. Sans vous écouter, le vendeur vous recommande un modèle particulier, mais ce qu’il ne vous dit pas, c’est qu’il reçoit une prime supplémentaire chaque fois qu’il vend cette marque spécifique, même si ce canapé coûte plus cher et n’est pas forcément le plus adapté à vos besoins
Produits complexes : Certains produits structurés intègrent des frais masqués, difficiles à identifier pour un investisseur non attentif
👉 Vous achetez un billet d’avion à bas prix sur une plateforme en ligne. Le prix semble très attractif au début, mais une fois arrivé au panier, vous réalisez que des frais additionnels ont été ajoutés pour les bagages de + de 2kg, l’assurance qui est obligatoire car vous avez plus de 40 ans, et même pour le choix du siège. Le coût final est bien plus élevé que prévu
Ces analogies tirées de la vie quotidienne montrent que les frais élevés sont rarement justifiés. En restant vigilant face aux promesses séduisantes des fonds actifs, aux conflits d’intérêts des conseillers et à l’opacité des produits complexes, vous pouvez éviter de payer des coûts inutiles qui grèvent votre rentabilité
♟️ Stratégies pour déjouer les pièges des frais injustifiés et maximiser vos gains ?
Afin de ne pas tomber dans le panneau des frais excessifs ou injustifiés, voici quelques stratégies concrètes simples de mise en oeuvre
1. Préférez les fonds passifs aux fonds actifs
Optez pour des ETF (fonds indiciels cotés) : Ces fonds passifs répliquent simplement la performance d’un indice (ex : MSCI World, World Information Technology … ) avec des frais annuels très faibles (souvent inférieurs à 0,3 %)
Comparez les performances historiques nettes : Si un fonds actif n’a pas régulièrement sur-performé son indice de référence sur plusieurs années, il est peu probable qu’il le fasse à l’avenir
Exemple :
Un ETF sur le CAC 40 avec des frais de 0,2 % par an surpasse quasiment tout le temps un fonds actif facturant 2 % par an, car il n’a pas à « compenser » ces frais pour égaler l’indice
2. Vérifiez la transparence des frais avant d’investir
Même si ce n’est pas la lecture la plus passionnante, prenez le temps d’examiner les documents réglementaires (DICI). Recherchez a minima les termes suivants :
Le Total Expense Ratio (TER) : Il regroupe tous les frais courants du produit. Privilégiez des produits avec un TER inférieur à 0,5 %
Les frais d’entrée et de sortie : Fuyez les produits avec des frais d’entrée ou de sortie, cela ne sert qu’à financer les luxueux locaux de votre conseiller

Le DICI, document obligatoire pour tout investissement, est mis à disposition dans le but de bien comprendre dans quoi on investit et quels sont les coûts associés
Astuce : Si les informations sur les frais sont difficiles à trouver ou volontairement noyées dans des documents techniques, méfiez-vous c’est un signe. Une bonne pratique consiste à demander un détail clair des frais à votre conseiller avant tout engagement
3. Évitez les produits complexes
Les produits structurés ou autres instruments complexes incluent souvent des frais cachés et des mécanismes opaques
Simplifiez votre stratégie : Préférez des produits simples comme les ETF
Formez-vous : Prenez le temps de comprendre les produits avant d’investir. Si un produit semble compliqué à expliquer, c’est souvent qu’il n’est pas avantageux pour vous
Exemple : Un produit structuré avec une promesse de rendement conditionnel (par exemple, « 5 % par an si l’indice atteint tel niveau ») peut cacher des frais importants et des risques non évidents à appréhender pour un néophyte. A fuir !
4. Matérialisez les frais avant de souscrire
Avant de souscrire à un produit, comparez plusieurs options disponibles
Utilisez des simulateurs en ligne : Ils permettent de comparer les performances nettes de différents produits en fonction de leurs frais. Il en existe des dizaines, je vous en propose un très bien fait :
▶︎ Simulateur de l’AMF : Analyse les frais sur la rentabilité (je l’ai utilisé dans la cadre de mes calculs réalisés dans cette édition)
Comparez les frais entre établissements et intermédiaires : Les banques traditionnelles facturent souvent des frais plus élevés que les courtiers en ligne. Beaucoup de comparatifs multi-critères sont disponibles : lisez-les
5. Optez pour des plateformes et courtiers indépendants
Les plateformes et courtiers indépendants se démarquent des banques traditionnelles en proposant une alternative plus transparente, économique et performante pour gérer vos investissements. Voici en détail pourquoi ces solutions sont souvent préférables
📉 Des frais considérablement réduits
Frais d’entrée : 0 % sur la plupart des produits (contre 2 à 4 % dans une banque classique).
Frais d’arbitrage : 0 % sur la plupart des produits
Frais de gestion annuels : autour de 0,1 à 0,5 %
Frais de transaction réduits (pour la bourse) : pour le même service, certains courtiers offrent des frais de courtage de 1 € ou moins par ordre, là où une banque peut facturer entre 10 et 50 €
6. Effectuez un suivi régulier de vos frais
Après avoir investi, on n’est jamais trop prudents, surveillez les frais réellement prélevés
Analysez vos relevés : Vérifiez que les frais annoncés correspondent à ceux effectivement facturés (il existe parfois un gap entre ce qu’on vous dit et la réalité)
Changez de stratégie si nécessaire : Si vous constatez que des frais élevés grèvent vos rendements, envisagez de transférer vos placements vers des options moins coûteuses (par exemple, arbitrer un PEA avec frais de garde pour le transférer vers un courtier en ligne ou clôturer une assurance-vie truffé de fonds actifs pour choisir un meilleur contrat)
📍Une seule recommandation : partez à la chasse aux frais !
Nous l’avons vu, les frais peuvent être un frein majeur à la performance de vos investissements, mais il est possible de les réduire avec des choix éclairés
Et vous, savez-vous combien les frais de vos enveloppes et support vous coûtent réellement et comment ils impactent votre rentabilité ?
Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous propose une analyse personnalisée pour
Identifier les frais de vos produits et enveloppes actuels et/ou
Vous orienter vers des solutions plus performantes, sans changer radicalement votre stratégie si celle-ci vous convient
Même si vos choix actuels vous conviennent, je peux vous aider à les optimiser pour atteindre vos objectifs financiers plus rapidement. Contactez-moi dès aujourd’hui pour un diagnostic gratuit

Investir sans prêter attention aux frais, c'est un peu comme mettre en place un projet IT sans lire les petits caractères du contrat. Vous pensez avoir trouvé le partenaire idéal pour développer une solution innovante, mais les coûts cachés – mises à jour payantes, frais de support, options diverses et variées – finissent par dépasser votre budget initial. De même, dans l’investissement, les frais, même modestes, peuvent sérieusement grignoter vos rendements à long terme, laissant vos objectifs financiers au second plan
La clé est de choisir des partenaires (ou des produits financiers) qui délivrent réellement ce qu’ils promettent, tout en optimisant les coûts. Adopter une stratégie d’investissement basée sur des produits simples, transparents et à faibles frais – comme les ETF – revient à miser sur une solution agile et efficace qui maximise la valeur créée.
Traitez vos investissements comme vous traiteriez un projet stratégique : évaluez les coûts, éliminez le superflu et assurez-vous que chaque euro dépensé travaille véritablement pour atteindre vos objectifs !

Finary est à la fois un outil de suivi et d’analyse patrimoniale. J’en reparlerai de manière détaillée dans une prochaine édition mais si vous recherchez à monitorer votre patrimoine, c’est un très bon choix. Si vous êtes intéressé(e) pour tester le service gratuitement pendant 1 mois, je vous donne mon lien de parrainage
Les fondateurs ont également fédérer une communauté autour d’une chaine Youtube dans laquelle de vrais patrimoines sont décortiqués. Une récente analyse a été menée à partir du patrimoine d’un Ingénieur travaillant chez Microsoft qui, disons-le clairement, s’est fait plumé de + 100K€, suite aux mauvais conseils de son Conseiller en Gestion de Patrimoine (c’est courant malheureusement), notamment à cause de frais d’enveloppe et de supports non compétitifs. Bon visionnage !
Vidéo à caractère éducatif, aucune collaboration commerciale en cours avec Finary ©

Karine, 34 ans, Directrice de Projets
Bonjour Hervé,
Je possède 50 000 € de liquidités sur un Livret boosté que j’aimerais investir
Me conseillez-vous de les investir dans un PEA, une assurance vie ou un PER, sachant que j’ai un projet de tour du monde à financer d’ici 3 ans ?
Bonjour Karine,
Merci pour votre question ! Votre situation illustre bien l’importance de faire un choix d’investissement éclairé en fonction de vos projets personnels et des horizons de temps associés. Voici une méthode structurée pour construire une réponse :
1. Définir vos priorités et horizons de temps
Avant même de penser aux produits ou aux enveloppes d’investissement, il est essentiel d’évaluer vos besoins à court, moyen et long terme. Dans votre cas, vous avez clairement identifié un projet de tour du monde dans trois ans, ce qui représente un horizon de temps court/moyen terme. Cela implique de :
Sécuriser une partie des liquidités nécessaires pour ce projet afin d'éviter toute perte en capital
Préserver une certaine souplesse, car votre épargne devra être disponible au moment où vous commencerez à financer le voyage
2. Choisir la bonne enveloppe d’investissement
Une fois vos objectifs clarifiés, vous pouvez réfléchir à la meilleure enveloppe fiscale pour loger vos placements. Voici un aperçu des trois options que vous mentionnez :
PEA (Plan d’Épargne en Actions)
Avantages : Très intéressant pour investir en actions européennes ou ETF grâce à une fiscalité avantageuse au bout de 5 ans
Inconvénients : Peu adapté à un horizon de 3 ans car les placements en actions sont volatils et comportent un risque de perte en capital
Conclusion : Le PEA n’est pas recommandé dans votre cas, sauf si vous êtes prêt à investir une petite partie de vos liquidités sur le très long terme (à partir de 5 ans)
Assurance-vie
Avantages : C’est une enveloppe extrêmement flexible, qui permet de diversifier les supports. De plus, elle bénéficie d’avantages fiscaux dès 8 ans, mais reste attractive même avant
Inconvénients : Les unités de compte (UC) peuvent être risquées à court terme. Cependant, un fonds en euros sécurisé pourrait correspondre à votre horizon
Conclusion : Une assurance-vie est un bon choix pour une partie de votre capital si vous optez pour des placements sécurisés et liquides comme les fonds euros
PER (Plan d’Épargne Retraite)
Avantages : Fiscalement intéressant, notamment si vous êtes fortement imposée (disons à partir de 30%) car vos versements peuvent réduire votre revenu imposable
Inconvénients : Vos fonds seront bloqués jusqu’à la retraite (sauf exceptions). Cela ne correspond pas à votre besoin de disponibilité à 3 ans
Conclusion : Le PER n’est pas adapté à votre projet
En résumé :
Conservez une part majoritaire (environ 70-80 %) de vos liquidités dans des supports sûrs et accessibles, comme un fonds en euros ou même votre livret boosté actuel
Placez éventuellement une petite part (20-30 % maximum) dans des actifs plus dynamiques via une assurance-vie ou un PEA, si vous souhaitez amorcer un investissement à long terme sans contrainte immédiate
N’oubliez pas : la priorité reste votre projet à 3 ans. Une fois votre tour du monde financé, vous pourrez alors revoir votre stratégie d’investissement en fonction de nouvelles perspectives
Bon courage dans vos choix, et surtout, bon tour du monde !
Je réponds dans chaque édition aux questions qu’on me pose.
Envie de me poser une question ? 📩
Cliquez ici 👇🏼

Merci 🫶🏼
D’avoir lu cette 3ème édition jusqu’au bout, j’espère qu’elle vous a plu !
Si vous vous voulez aller plus loin et bâtir une roadmap patrimoniale personnalisée adaptée à vos projets de vie ou tout simplement passer à l’action concernant vos investissements, vous pouvez me contacter indifféremment via :
💬 Un message LinkedIn
💌 Un mail à [email protected]
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À jeudi, dans deux semaines !
Hervé
Disclaimer
Tout ce qui est présenté dans la newsletter Abondance 360 ™️ et sur le site Internet où sont archivés les éditions précédentes ne peut être considéré comme un conseil en investissement, au sens de la réglementation française. Il s’agit de présenter et vulgariser de manière pédagogique des concepts financiers, d’investissement et de finances personnelles. Chaque profil investisseur est unique et à ce titre chaque lecteur doit adapter sa stratégie d’investissement à celui-ci-ci et à l’horizon de temps dont il dispose. Investir comporte des risques de perte en capital
🤑 Comment fonctionnent les intérêts composés ?